SPIRou à la recherche des exoplanètes

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Terre・Espace

SPIRou à la recherche des exoplanètes

SPIRou lors de son intégration sur le site du CFHT à Hawaï.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
SPIRou lors de son intégration sur le site du CFHT à Hawaii. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.

Conçu et testé à l’Institut de Recherches en Astrophysique et Planétologie de Toulouse - IRAP, l’instrument SPIRou (SpectroPolarimètre InfraRouge) est un instrument astronomique conçu pour détecter et caractériser les systèmes exoplanétaires voisins de notre Système Solaire et pour observer la naissance des étoiles et des planètes. Installé au télescope Canada-France-Hawaï (CFHT) depuis début 2018, il vient de débuter son exploration des "Nouveaux Mondes".
Reportage de Toulouse à Hawaï, photographies de Sébastien Chastanet de l'Observatoire Midi Pyrénées, Université Toulouse III - Paul Sabatier.

Par l'équipe Exploreur.

SPIRou est géré dans le cadre d'un consortium international dirigé par la France et associant, outre le CFHT, le Canada, la Suisse, le Brésil, Taïwan et le Portugal. Bien que situé dans l'un des meilleurs sites astronomiques du monde, le CFHT doit néanmoins faire face à la concurrence féroce des autres télescopes géants et innover grâce à des programmes scientifiques ambitieux. SPIRou est l’un des instruments clés qui soutiendront l’avenir du télescope au cours de la prochaine décennie.

Fonctionnant dans l’infrarouge proche, SPIRou est un spectropolarimètre ainsi qu’un vélocimètre de haute précision. Installé au foyer Cassegrain du CFHT, SPIRou a été conçu pour détecter des exoplanètes jumelles de la Terre, situées dans la zone habitable des naines rouges voisines du Soleil. Il tentera également de percer les mystères de la naissance des étoiles et des planètes, en observant pour la première fois les champs magnétiques de proto-étoiles âgées d'à peine quelques centaines de milliers d'années.

SPIRou _ détail
SPIRou utilise des fibres optiques en verre fluoré pour transférer vers le spectrographe cryogénique la lumière collectée au foyer Cassegrain du télescope, après analyse de ses propriétés polarimétriques.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Intégration et réglage du spectrographe cryogénique de SPIRou dans la salle blanche de l’IRAP.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS
Intégration et réglage du spectrographe cryogénique de SPIRou dans la salle blanche de l’IRAP.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS
Prismes du spectrographe de l’instrument SPIRou sur leurs montures mécaniques, lors de l’intégration de SPIRou à l’IRAP. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Prismes du spectrographe de l’instrument SPIRou sur leurs montures mécaniques, lors de l’intégration de SPIRou à l’IRAP. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
L’équipe SPIRou termine le montage des principales optiques du spectrographe à l’IRAP. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
L’équipe SPIRou termine le montage des principales optiques du spectrographe à l’IRAP. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Instrument cryogénique de haute précision, SPIRou nécessite d’être intégré en salle blanche (ici à l’IRAP) pour limiter la pollution par la poussière. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Instrument cryogénique de haute précision, SPIRou nécessite d’être intégré en salle blanche (ici à l’IRAP) pour limiter la pollution par la poussière. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Alignement et vérification du bon positionnement des optiques sur le banc du spectrographe SPIRou.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Alignement et vérification du bon positionnement des optiques sur le banc du spectrographe SPIRou.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Le spectrographe est logé au cœur d’un cryostat refroidi à -200 °C et régulé en température à une précision de 0.001 °C.  Cette stabilité est indispensable pour détecter les mouvements d'images nanométriques qui trahiront la présence de planètes en orbite autour des étoiles observées. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Le spectrographe est logé au cœur d’un cryostat refroidi à -200 °C et régulé en température à une précision de 0.001 °C.  Cette stabilité est indispensable pour détecter les mouvements d'images nanométriques qui trahiront la présence de planètes en orbite autour des étoiles observées. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Dernières vérifications avant la fermeture du cryostat et le refroidissement du spectrographe, qui viennent conclure la phase de remontage de l’instrument complet sur le site du CFHT.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Dernières vérifications avant la fermeture du cryostat et le refroidissement du spectrographe, qui viennent conclure la phase de remontage de l’instrument complet sur le site du CFHT.  © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Voie lactée au-dessus du télescope Gemini Nord, vue depuis le CFHT.  Le halo lumineux provient de la lave du volcan Kilauea. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.
Voie lactée au-dessus du télescope Gemini Nord, vue depuis le CFHT.  Le halo lumineux provient de la lave du volcan Kilauea. © Sébastien Chastanet, OMP/IRAP/CNRS.