Les réseaux 4G-5G dopés à l’intelligence artificielle, avec Imane Oussakel
8 mars 2021
5 minutes
Parce qu’un dessin vaut parfois mieux qu’un long discours, découvrez dans la série Science Story des doctorants qui ont choisi de raconter leur thèse… en bande-dessinées ! À quelques semaines de la finale académique du concours « Ma thèse en 180 secondes » 2021, retour en vignettes sur la thèse d’Imane Oussakel, lauréate de l’édition 2020.
Par Hélène Pierre, de l'équipe Exploreur. Bande dessinée réalisée par Cyril Hermosilla, étudiant à l'École nationale supérieure d'architecture de Toulouse (ENSA-Toulouse).
Les candidates et candidats se produisent chaque année sur scène devant le public du Théâtre Sorano, l’une des grandes scènes de Toulouse. Exceptionnellement, compte tenu des mesures sanitaires liées à l’épidémie de la COVID-19, la finale académique 2020 n’a pas pu se tenir en public. Ayant à cœur de maintenir malgré tout l’événement, l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées s’est associée pour la première fois à France 3 Occitanie afin de partager en image les prestations des doctorants et en invitant les téléspectateurs à élire celui ou celle qui les a le plus convaincu.
Le concours a récompensé Oumaima El Mansouri qui a recueilli plus de 33% de suffrages (parmi les 15 doctorant.es finalistes). Autre prestation remarquée : celle d’Imane Oussakel (15% des votes) qui durant sa thèse, soutenue en juillet 2020, s’est intéressée à la supervision de la qualité de service pour les réseaux 4G et 5G.
Nous sommes nombreux aujourd’hui à posséder un smartphone pour chater, voir des vidéos, écouter de la musique… Pour cela, notre forfait 4G/5G doit permettre d’envoyer et de recevoir beaucoup de data. Mais n’avez-vous pas remarqué que télécharger un fichier sur Internet va plus vite que d’en envoyer un de taille équivalente ? Les réseaux déployés de nos jours sont conçus de manière à envoyer de grosses quantités de données aux abonnées et non le contraire. Si la lenteur d’envoi d’une vidéo est gênante sans être rédhibitoire, ce n’est pas forcément le cas si l’on se projette dans le futur où nos voitures seront connectées et peut-être autonomes…
Comment garantir la bonne qualité de service aux abonnés quand ils envoient leurs différentes données au réseau ? Une des solutions à laquelle Imane Oussakel a dédié ses recherches est l’anticipation de la taille estimée des données envoyées par les abonnés. Pour cela, elle s’est tournée vers l'intelligence artificielle, et le machine learning en particulier, qui rend une machine capable d'apprendre et de faire des estimations dans le futur via des algorithmes et des mesures. Ces estimations serviront alors à découper et dimensionner à tout moment le réseau en tranches pour prévenir leur encombrement et permettre une utilisation et des performances optimales.
Remerciement spécial à Cyril Hermosilla, étudiant à l'École nationale supérieure d'architecture de Toulouse (ENSA-Toulouse) pour la réalisation de cette bande-dessinée.
Découvrir son profil Instagram : https://www.instagram.com/cyrillustrations/
