L'azote en Afrique : trop, ou trop peu ?
Découvrir un chercheur par la radio : tel est le challenge de la chronique Cap sur les labos. Cette émission hebdomadaire vous emmène à la rencontre de la vie de la recherche. A chaque podcast : un chercheur présente ses projets avec leurs lots d’enjeux, d’envies et d’espoirs. Claire Delon, Corinne Galy-Lacaux,et Dominique Serça étudient le cycle de l'Azote sur le continent africain.
Par l'équipe Exploreur. Podcast réalisé par Camille Berjonneau et Pierre Lemos. Cap sur les labos est diffusé sur Campus FM Toulouse.
L’azote est le composant le plus important pour les êtres vivants sur Terre. Néanmoins, cet azote doit être transformé pour être accessible et utilisable pour la croissance des plantes. Le cycle de transformation de l’azote dans le sol et l’atmosphère permet aux plantes de pousser en symbiose avec les micro-organismes du sol, mais ces transformations entraînent des émissions vers l’atmosphère de polluants réactifs et de gaz à effet de serre. Perturbé par l’homme, ce cycle entraîne de plus en plus de dommages, et pollue notre environnement, dans l’air, l’eau et les écosystèmes. En Afrique coexistent des grandes villes polluées et de larges zones rurales où l’azote manque pour les cultures, entraînant ainsi des récoltes insuffisantes pour nourrir la population. Ce paradoxe implique de se pencher sur différentes régions d’étude en Afrique, où les phénomènes climatiques sont spécifiques, pour comprendre le cycle de l’azote, donner des recommandations pour une utilisation efficace de l’azote, et éviter ce paradoxe d’à la fois ni trop, ni trop peu d’azote sur le continent.
Claire Delon est chercheuse CNRS, Corinne Galy-Lacaux est ingénieure CNRS et Dominique Serça est enseignant-chercheur à l’Université Toulouse III- Paul Sabatier, tous trois au Laboratoire d'aérologie (LA - Université Toulouse III - Paul Sabatier, CNRS)