Au-delà du greenwashing, quand le secteur de la pêche s’organise pour sauver la Méditerranée.
Découvrir un chercheur par la radio : tel est le challenge de la chronique Cap sur les labos. La chercheuse Héloïse Berkowitz étudie la gouvernance sectorielle de grandes entreprises, celle de plateformes participatives ou encore celle d’associations de pêcheurs catalans et leurs implications pour réduire leurs impacts environnementaux.
Par l'équipe Exploreur. Podcast réalisé par Vincent Ducasse et Philippine Le Maguer. Cap sur les labos est diffusé sur Campus FM Toulouse, 94 MHz, à 11 h le lundi et 15 h le mardi.
Les mers et océans représentent plus de 70% de la surface de notre planète et sont aujourd’hui largement pollués (nuisances sonores, plastiques, notamment). En détruisant ces fragiles habitats, c’est l’humanité même qui se met en danger d’extinction. Pour la Méditerranée, la situation n’est pas non plus reluisante, elle est l’une des mers les plus polluées au monde. Face à ce terrible constat, Héloïse Berkowitz étudie la gestion des organisations dans le cadre du développement durable. Comment les entreprises mettent en œuvre des dispositifs visant à réduire les pollutions que leur activité produit ? Des exemples inventifs : des murs de bulles pour contenir la pollution sonore ou bien des peintures de coques de bateaux empêchant les espèces invasives de s’y accrocher et de nuire à la biodiversité marine.
Héloïse Berkowitz est chercheuse CNRS, diplômée de Polytechnique en gestion. Elle travaille à Toulouse School of Management Research (TSM-M - CNRS, Université Toulouse 1 Capitole)