Le fluor et l’arsenic : un problème pour la qualité des eaux au Mexique
28 novembre 2019
12 minutes
Découvrir un chercheur par la radio : tel est le challenge de la chronique Cap sur les labos. Cette émission hebdomadaire vous emmène à la rencontre de la vie de la recherche. A chaque podcast : un chercheur présente ses projets avec leurs lots d’enjeux, d’envies et d’espoirs. Maria Teresa Alarcon Herrera, chercheuse en énergies renouvelables nous parle des enjeux de la qualité de l’eau.
Par l'équipe Exploreur. Podcast réalisé par Vincent Ducasse et Philippine Le Maguer. Cap sur les labos est diffusé sur Campus FM Toulouse, 94 MHz, à 11 h le lundi et 15 h le mardi.
Chaque année des millions de personnes, en majorité des enfants, meurent de maladies liées au manque d’hygiène et d’assainissement de l’approvisionnement en eau. Maria Teresa Alarcon Herrera nous explique les problèmes sanitaires liés à cette eau souvent infestée de fluor et d’arsenic au Mexique, et des dangers qu’encourent les habitants qui n’ont accès qu’à ces points d’eaux. Les autorités locales refusant parfois de faire face à ces risques, certaines populations restent dans l’ignorance ou doivent affronter le manque d’investissement du gouvernement sur ces questions. Étant donné l’aridité du climat et de certains déserts au Mexique, les ressources en eaux sont rares, d’où le fait que la quantité est souvent privilégié au détriment de sa qualité.
María Teresa Alarcón Herrera est spécialisée en traitement de l’eau à l’Institut des sciences appliquées de Toulouse (INSA) et à l’Université de Hanovre en Allemagne. Elle a obtenu son doctorat en génie de l’environnement de l’Université de Windsor au Canada. Elle est membre du comité technique académique du réseau thématique mexicain sur l’eau (RETAC) du Conseil National de la Science et la Technologie (CONACyT), dans le domaine « qualité de l’eau et santé ». Elle dirige des projets de recherche nationaux et internationaux et est membre du Conseil scientifique du Symposium Boursiers CONACyT en Europe (SBCE), organisé par la Maison universitaire franco-mexicaine (MUFRAMEX) en collaboration avec le CONACyT et le Parlement Européen à Strasbourg. À Toulouse, elle met en place des projets de recherche autour de l’eau et la santé au Mexique dans le cadre d’une coopération franco-mexicaine avec l’Institut pluridisciplinaire pour les études sur les Amériques (IPEAT) et la laboratoire Géographie de l'environnement (GEODE) de l'Université Toulouse - Jean Jaurès.
