Regarder les poissons dormir, avec Clair Chaigne
Parce qu’un dessin vaut parfois mieux qu’un long discours, découvrez dans la série Science Story des doctorants qui ont choisi de raconter leur thèse… en bande-dessinées ! A quelques semaines de la finale académique du concours « Ma thèse en 180 secondes », retour en vignettes sur la thèse de Clair Chaigne, un des deux lauréats de l’édition 2019.
Par Hélène Pierre, de l'équipe Exploreur
Lors de la finale académique du concours « Ma thèse en 180 secondes » 2019, les 18 doctorantes et doctorants n’ont eu que trois minutes chrono pour faire découvrir leur sujet de recherche aux 400 spectateurs présents dans la salle ! À l’issue de cette soirée, Clair Chaigne a reçu les prix du jury, du public et coup de cœur pour la présentation de son travail de thèse, dont le sujet est Rôle de photorécepteurs atypiques dans la transmission des effets directs et circadiens de la lumière chez un vertébré diurne.
Clair Chaigne s’intéresse à ces cellules un peu particulières qui sont des neurones sensibles à la lumière bleue grâce un récepteur appelé mélanopsine. Une lumière bleue qui, si elle fait l’objet d’expositions prolongées avant l’endormissement, est accusée de détraquer notre horloge biologique et perturber le sommeil. Il explique « chez l’humain, ces neurones se trouvent dans l’œil et font partie d’une voie « non visuelle » de la lumière qui influence de nombreux processus biologiques dont le sommeil ». Il a choisi d’étudier ces neurones chez un vertébré diurne (comme l’être humain) - la larve de poisson zèbre, couramment utilisée dans le domaine de la chronobiologie (étude des rythmes veille/sommeil).
Découvrez la prestation de Clair Chaigne lors de la finale académique de « Ma thèse en 180 secondes » 2019 (co-organisée par l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et la délégation CNRS Occitanie Ouest)