L’art préhistorique au Zimbabwe : un trésor à ciel ouvert avec Camille Bourdier

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Cultures・Sociétés

L’art préhistorique au Zimbabwe : un trésor à ciel ouvert avec Camille Bourdier

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L’art préhistorique n’est pas réservé aux parois des grottes. Cette forme d’expression humaine ancienne et universelle peut aussi se retrouver à la vue de tous… Camille Bourdier étudie les peintures rupestres des Matobo, au Zimbabwe. Des peintures uniques qui font partie de la vie des locaux depuis des milliers d’années.

 


Paroles d’Exploreur donne la parole à des scientifiques pour présenter leurs travaux et leurs aventures, en laboratoire ou sur le terrain, illustrés par des documents audiovisuels inédits. Vidéo tournée dans le cadre de la programmation de La Nuit européenne des Chercheur·e·s 2021 d'Albi-Toulouse. Propos recueillis par Hélène Pierre et Cécile Sabathier. Production : Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. Réalisation et montage :  studio Hipolito. Tournage au Quai des savoirs, juin 2021.

 

Par Cécile Sabathier, Lucas Cousinet et Hélène Pierre, de l'équipe Exploreur.

 

Camille Bourdier est archéologue préhistorienne, enseignante-chercheuse à l’Université Toulouse – Jean Jaurès, au sein du laboratoire Travaux et Recherches Archéologiques sur les Cultures, les Espaces et les Sociétés (TRACES). Membre Junior de l’Institut Universitaire de France. 

 

Morceaux choisis 

Ces peintures sont là depuis quand ? 

« Dater ces peintures, c’est le cœur du programme de recherche que nous menons là-bas. Les plus anciennes ont environ 100 000 ans et ont été réalisées sur des objets. Par contre, les parois peintes, on n’arrive pas à les dater à plus de 5 000 ans pour l’instant. Pour celles des Matabo, on estime qu’elles devraient remonter aux environs de 12 000 ans. »

 

Votre meilleur souvenir ? 

« C’est toutes les rencontres et tous les liens que j’ai pu tisser avec des individus ou avec des communautés au fil des semaines et des mois passés dans ce pays absolument magnifique. »

 

Vos missions au Zimbabwe en un mot ? 

« Ce sera deux mots : maita basa, kakura. Maita basa, ça veut dire merci en shona. Et kakura, ça veut dire beaucoup en ndebele. »