L'infiniment petit dans l'agriculture

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L'infiniment petit dans l'agriculture

LOUPE Blé

Découvrir un chercheur par la radio : tel est le challenge de la chronique Cap sur les labos. Cette émission hebdomadaire vous emmène à la rencontre de la vie de la recherche. A chaque podcast : un chercheur présente ses projets avec leurs lots d’enjeux, d’envies et d’espoirs. Camille Larue répond à la problématique de « L'infiniment petit dans l'agriculture ».

Par l'équipe Exploreur. Podcast réalisé par Camille Berjonneau et Pierre Lemos. Cap sur les labos est diffusé sur Campus FM Toulouse.

Que signifie parler de l’infiniment petit aujourd’hui ?

On peut penser aux nanoparticules, ces particules font moins de 100 nm, soit environ 800 fois moins que l’épaisseur d’un cheveu. A cette taille, les particules acquièrent de nouvelles propriétés, différentes de celle du même matériau de plus grande taille, qui intéressent fortement l’industrie. Actuellement, ces nanoparticules se retrouvent dans de nombreux produits de consommation courante et pour beaucoup finissent leur vie dans les boues de stations d’épuration. Or, le principal devenir de ces boues en France est l’utilisation en tant que fertilisant dans les champs agricoles. Quelles sont donc les implications de cette dissémination involontaire de nanoparticules dans l’environnement et en particulier pour les plantes cultivées ? Quels instruments utiliser pour aller enquêter à l’échelle de l’infiniment petit ?

Camille Larue est chercheuse CNRS, Laboratoire écologie fonctionnelle et environnement - ECOLAB (CNRS, Université Toulouse III - Paul Sabatier, Toulouse INP-ENSAT)