La réclame · Le microtome coupe plus fin que fin
26 novembre 2020
2 minutes
La réclame, c’est une minute de publicité radiophonique décalée. Héliographe dernier cri, indispensable robot, splendide microscope à écran… Découvrez comment ces objets scientifiques patrimoniaux pourraient trouver leur application dans votre quotidien et leur véritable utilité dans les laboratoires de recherche.
Par l’équipe Exploreur. Podcast réalisé par Vincent Ducasse, Philippine Le Maguer et Clara Mauler. La réclame est diffusée sur Campus FM Toulouse, 94 MHz, chaque premier lundi du mois.
Côté réclame : Réaliser une chiffonnade d’exception
« - Vous vous régalez ! Que mangez-vous donc ?
- De fines tranches de charcuterie et de fromage… Faites-moi plaisir et goutez-y !
- Oh mais c’est si fin, c’est divin. Comment faites-vous ?
- Et bien c’est simple. Grâce au Microtome, je tranche plus fin que fin ! Cette ingénieuse trancheuse m’assure une coupe nette et précise grâce à sa lame aiguisée ! J’obtiens une portion de seulement quelques microns d’épaisseur ! Une chiffonnade d’exception !
- C’est exquis ! Le Microtome, le fin du fin ! »
Côté science : Préparer des échantillons microscopiques
Le microtome est un instrument qui permet de réaliser des coupes très fines de tissus animaux ou végétaux afin de les observer au microscope.
Le corps du microtome est équipé d'un porte-rasoir fixe et d'un porte-échantillon mobile dont le mouvement est impulsé par une manivelle. L'avancement de l'échantillon contenu dans un bloc de paraffine vers la lame de rasoir (ici absente) s'effectue manuellement pas-à-pas, à la manière d’une trancheuse à jambon. À chaque tour de manivelle, une coupe d'une épaisseur de quelques microns est obtenue.
Ce microtome était utilisé au service de parasitologie de la faculté de médecine de Toulouse pour effectuer des coupes d'organes d'animaux de laboratoire expérimentalement infectés par diverses parasitoses ou mycoses.
Instrument retrouvé au laboratoire de botanique de l’Université Toulouse III - Paul Sabatier et inventorié par la mission de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain (PATSTEC) Occitanie Ouest de l’Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées.
